Voici donc l’équipe au complet pour un week-end de reconnaissance qui vous accompagnera durant ce fameux stage d’écopsychologie pratique du 31 juillet au 5 août 2020 et qui vous conte ce jour leur we de reconnaissance et d’expérimentation du parcours.
Au 1er plan: Laurent Chesneau , l’initiateur du projet et l’animateur de ce périple.
Au 2nd Plan: Maria Romero, la muse et co-animatrice.
Au dernier plan: Nasko le loup, un husky de Sibérie, spécialiste de la présence et de l’innocence au moment présent, accélérateur de joie et bien-être ou exhausteur de peur, à chacun ses histoires !
C'est parti pour un week-end de reconnaissance, osons l'inconnu et le mystère...
“Nous partons en autonomie sur 3 jours pour ce week-end de reconnaissance avec 11l d’eau, car il n’y a pas de réapprovisionnement possible sur le parcours. Le matériel de camping et de couchage ainsi que les 7 repas pour nous 3 et nos vêtements de rechange imposent un total de 30 kg à répartir entre la remorque (20 kg) et un sac à dos (10kg).”
Départ de la chapelle du retord (1200m), lieu mythique du haut Valromey dans laquelle le mobilier surprend plus d’un pèlerin. A découvrir sans modération et pour vous laisser la surprise, je m’abstiens de déposer une photo conservant ici l’effet de surprise.
Traversée du haut plateau du retord avec ses prairies colorées de mille et une fleurs sauvages et ponctuées de troupeaux de vaches qui pâturent en toute quiétude sur ces hauteurs préservées du bruit. Petite grimpette vers le Crêt du Nu culminant à 1350 m pour admirer la fin de la chaîne du Jura et le panorama sur les Alpes. Nous continuons courageusement mais joyeusement vers le Planvanel où nous faisons la connaissance de la bergère et passons un agréable moment à déguster son Kombutcha bien frais, fort apprécié de toute l’équipe après ces heures de marche sous un ciel couvert mais chaud. Nous reprenons la route après 1h de pause pour découvrir un champ magnifique dont l’herbe a été fauchée et qui sera le lieu de notre 1er Bivouac. La photo ci-dessous vous donne la tonalité du lieu.
Après une nuit fortement troublée par la pluie et les orages qui passent au dessus de nos têtes, nous commençons notre journée par des étirements et un yoga-zen qui nous rend opérationnel pour la journée à venir. En suivant la GTJ pédestre, nous traversons forêts de feuillus mais surtout de êtres noueux qui nous transportent dans un monde féérique d’une beauté naturelle et simple qui nous connecte au bonheur d’être vivant et présent sur ce territoire riche d’histoire et d’une diversité florale comme animale. Nous vous en dirons pas plus pour vous permettre de découvrir vous aussi les sensations et les impressions qui emplissent nos cœurs et font vibrer nos corps lors des ces rencontres comme lors des arrêts d’exception qui ponctuent notre périple.
La pause de midi arrive mais avant d’atteindre “la grange d’en haut” et avoir la chance de profiter de son herbe tondue pour y déguster nos plats préparés ( et oui, en rando c’est peut-être plus lourd, mais nous choisissons du bon) et nos crèmes dessert gourmandes, nous devons emprunter le chemin d’une sapinède riche en senteurs et autres effluves qui stimulent nos narines et nous font voyager dans le passé ou l’imaginaire.
Une petite sieste pour terminer cette pause vivifiante avant de repartir vers le splendide site de l’ancienne chartreuse d’Arvières et son panorama à couper le souffle. Nous y ferons un pause de contemplation mais aussi de rafraîchissement avec un bon jus d’ananas bien frais qui nous invite à nous préparer psychologiquement pour la grimpette au col de Charbemènes où nous passerons la nuit. Admirer le soleil couchant derrière la montagne d’Hauteville et profiter de ses rayons rougeoyants sur le Mont Blanc nous transporte de joie et de contentement. Nous nous sentons privilégiés d’assister à une telle scène de la nature et d’être au 1er plan comme vous pouvez le découvrir sur la photo ci-dessous (même si cela ne donne pas vraiment bien en image).
Après un réveil difficile faute d’une nuit chahutée par des rafales de vents récurrentes et violentes, nous découvrons un soleil radieux au dessus d’une chaine alpine embrumée ce qui donne un effet majestueux à ce panorama. Nous prenons un ptit dèj léger car nous savons conscience de l’effort qui nous attend. La durée indiquée par le panneau de randonnée pour rejoindre la croix du grand Colombier qui culmine à 1500 m ne correspondra pas à notre réalité; la montée va être longue et difficile au vu du dénivelé et de la difficulté du terrain mais surtout du poids de la remorque.
Ce fut bien plus difficile que nous ne le pensions et on en a bien bavé. Quasiment 2h pour atteindre notre objectif, des jambes mis à rude épreuve et des bras tétanisées par le poids à maintenir et la direction à suivre.
Cinq pauses et 1,5 litre d’eau en moins avant de voir apparaître la crête qui nous amène au pied de la croix mythique. La vue à 360° nous ravie et nous émerveille sans nous faire oublier pour autant les efforts faits et les dépassements réalisés pour contempler ce paysage magnifique sur les 3 plus beaux lacs régionaux – lac du Bouget, lac d’Annecy et lac Léman – ainsi que les chaînes du Jura, du Mont Blanc, de la Chartreuse et bien plus loin, Belledonne.
Après cette pause moins privée car ce haut lieu touristique est accessible en voiture, nous entamons la descente vers les gorges ou nous pique-niquons à l’ombre d’un chêne majestueux. Le plus difficile et tout aussi joli est la descente vers notre lieu d’arrivée (1000m de dénivelé) que nous faisons sur 1 jour alors qu’elle sera réalisée sur 2 jours dans notre stage. La grotte de Saint Arthaud, l’Hermitage de Saint Maurice, le défilé de Munet avec la vierge Marie incrustée dans la falaise. Bien d’autres surprises nous attendent avec la baignade dans la rivière sauvage et classée d’Arvières, le bivouac sur un haut lieu tellurique et pour terminer, l’arrivée à “La Sapelle”, haut lieu sacré, une cathédrale naturelle avec ses 2 piliers majestueux : des maîtres sapins diraient certains sylviculteurs.
Voici donc notre aventure de 3 jours en préliminaire de notre stage d’été de 4 jours intitulé “à la rencontre de l’inconnu dans la reconnexion à soi, à l’autre et à la nature”.
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