Cultiver le bonheur

Cultiver le bonheur

Cultiver le bonheur, l'affaire de tous

Cultiver le bonheur  et dit autrement, la recherche du bonheur a fait l’objet de nombreuses études philosophiques de toutes sortes depuis des centaines d’années, de nombreuses recherches en neurosciences depuis des dizaines d’années et aujourd’hui la psychologie positive apporte des connaissances et de l’eau au moulin de chacun d’entre nous en fonction de sa personnalité et son unicité. C’est tellement important qu’a été créé la journée de bonheur, la journée mondiale du bonheur et qu’il existe même une psychologie du bonheur. Alors sommes-nous tous égaux face au bonheur, est-ce une question d’humeur, d’optimisme. Être heureuse s’apprend-il ? Choisir d’être heureux, est-ce possible ?

le bonheur

Certains peuvent cultiver le bonheur au milieu de villes grouillantes de personnes, de bruits et en ayant de multiples activités ludiques, positives ou divertissantes, d’autres sont remplis de joie au milieu du Cantal dans une ferme, entourés de leurs brebis, ayant le temps d’apprécier les choses simples de la vie, pour ressentir un bonheur quotidien. Alors, c’est quoi le bonheur? Entre le golden boy affairé et le moine bouddhiste méditant, entre ses deux extrêmes, chacun pourra trouver sa place et créer la forme qui correspond à son besoin pour être heureux. L’objet ici n’est pas de chercher le bonheur, mais bien de créer du bonheur, des circonstances heureuses pour vous épanouir, vous sentir heureux et rendre heureux ou heureuses.

Car c’est bien ici que je veux en arriver, cultiver le bonheur, c’est un besoin, mais être heureux ne s’achète  pas pour autant, bien qu’il existe le livre le bonheur… 

Comment trouver ton bonheur n’est donc pas la bonne question, de quoi avons-nous besoin pour vivre heureux ou vivre plus heureux est peut-être plus judicieux ? Qu’est-ce qui rend heureux ou nous permet de rester heureux dans nos vies? Quelle perception du bonheur avons-nous?

Cultiver le bonheur pour nous et les autres

Pour moi cultiver le bonheur, trouver son bonheur ou chercher son bonheur n’a donc pas de sens tant que l’on porte son regard à l’extérieur de soi. Les gens heureux ont comme caractéristique commune, une connaissance intime et profonde d’eux-mêmes qui leur permet de répondre à leurs besoins affectifs et atteindre un état de bien-être intérieur, de plénitude, de sérénité et de satisfaction profonde. Comme le dit Colette Portelance  dans son livre « relation d’aide et amour de soi », le bonheur ne s’atteint pas par des recettes miracles applicables à tout le monde, mais par des avenues qui diffèrent d’une personne à l’autre. J’irais même plus loin aujourd’hui en parlant de chemins (neuronaux) plus ou moins fréquentés. Connaître le bonheur est notre responsabilité d’adulte et, pour moi, contribuer au bonheur est le rôle (pour ne pas dire le devoir) de l’éducateur, du parent ou du professionnel en relation d’aide et bien évidemment du psycho-pédagogue afin d’aider l’élève, le client, l’adolescent et l’adulte à découvrir ses propres critères pour cultiver le bonheur, pour atteindre ses moments de bonheur et de bien-être profonds qui se caractérisent par la satisfaction de ses besoins personnels du moment présent, que ce soit les besoins physiques, affectifs, relationnels, psychologiques ou spirituels.

Apprendre à écouter son corps, son cœur, ses émotions et sa voix (ou voie) intérieure pour devenir le garant de ses besoins et ressentir la joie et le bien-être qui restent les critères de satisfaction et de plénitude est la clé du bonheur.

Cultiver le bonheur a deux

Cultiver le bonheur d'être heureux

Cultiver le bonheur c'est gratuit, cela demande juste un effort constant
d’ajustement à qui nous sommes, à ce que nous vivons.

En somme, ce qui rend les gens heureux, réellement heureux, ou ce qui rend une personne heureuse, totalement heureuse, c’est le profond respect de soi-même et de ses nombreux besoins. Atteindre l’épanouissement n’est pas gratuit dans le sens que cela demande un effort constant d’ajustement à qui nous sommes et, en ce sens, n’est jamais atteint une fois pour toute. Cultiver le bonheur chaque jour est une posture évolutive et cela ne peut pas être enfermé dans une forme, un jour c’est de rendre quelqu’un heureux par votre sourire, le lendemain pour avoir exprimer votre gratitude ou des phrases positives. Le jour suivant pour recevoir de la gentillesse ou des choses positives ou simplement se sentir bien. Les gens sont heureux lorsqu’ils ont l’impression d’agir de façon positive et c’est ce qui fera votre bonheur, le bonheur des gens autour de vous et leur bonheur personnel. Ainsi le bonheur ne s’attrape pas, il se distribue. Être heureux ne se dicte pas mais s’apprends et se cultive par la conscience de soi, par la connaissance et la satisfaction d’un maximum de ses besoins, par l’acceptation de ses freins ou limites et par l’accueil de ses émotions. C’est être heureux de faire et heureux d’être. 

Le bonheur est  un état d’harmonie au monde et non pas un état de fait. C’est peut-être changer son état d’esprit pour agir de manière positive, changer négativité par bonne humeur, être plus perméable au sentiment de gratitude et à l’empathie qu’aux points négatifs. Passer d’inconscient à être positif qui remercie et semblent heureux, optimistes pour augmenter le bonheur

 

Cultiver le bonheur c'est accepter la transformation

Cultiver le bonheur demande de l’humilité, du courage, celui de prendre le risque de faire mourir le personnage social, familial, éducationnel et culturel pour laisser apparaître la personne humaine, vulnérable, sensible (sauf si vous avez eu la chance d’avoir des parents et une éducation qui soutenaient vos aspirations et accompagner votre émergence individuelle).  C’est transformer sa vie, c’est accepter le processus de l’incarnation de l’être ou d’individuation comme le dit le célèbre psychiatre C. G. Jung. Il ne se fait généralement pas sans peurs ni souffrances (donc souvent avec une aide et un accompagnement). Le bonheur est comme la liberté, il se gagne jour après jour par sa capacité à exister, à prendre en charge et en soin ses besoins d’humains spécifiques et individuels (même s’ils sont communs à chacun et universels). Le bonheur est cette liberté d’être soi-même, quel que soit les circonstances, de savoir que, quelque soit l’épreuve, le challenge, l’obstacle, j’ai les ressources suffisantes pour assumer ma véritable nature, j’ai la confiance nécessaire pour ne pas m’abandonner sur l’autel de la norme, de la peur ou de l’indifférence. 

Cultiver le bonheur, s'ouvrir à l'expérience

Le bonheur est aussi lié à ma capacité de contentement de qui je suis, de ce que je vis et d’être présent et acceptant de cela. Être heureux, c’est prendre responsabilité de son existence (de ses besoins, de ses choix, de ses désirs et ses aspirations) et de ne pas attendre que les autres le fassent à ma place ou me devine. Être heureux dans la vie, c’est me dire, demander, poser des limites et faire des choix donc perdre et être frustré, déçu, désolé. Vivre heureux, vraiment heureux, c’est se tromper, c’est être imparfait, mais aimer cette nature humaine perfectible et évolutive. Le bonheur et le bien-être, c’est d’être ouvert à l’expérience de notre humanité et d’accepter notre condition changeante et de suivre notre inspiration. En ce sens, cultiver le bonheur est aussi notre capacité à accepter la peur de l’inconnu et du changement.

Les gens profondément heureux, en tout cas bien plus heureux que la moyenne, ont plusieurs spécificités et notamment:

– Ils portent des croyances positives et ont une intelligence émotionnelle élevée, un accueil égal à chaque instant et agissent d’une manière positive pour être heureux et épanouis (respect et satisfaction de leurs besoins).   

  ils sont capables de remplacer les pensées négatives par des pensées positives ,de sortir des scénarios imaginaires pour vivre le moment présent en pleine conscience et faire preuve de gratitude, de sérénité et de positivité.  Ils cherchent à aller de l’avant pour évoluer de façon positive, c’est à dire dans le sens de leurs convictions et les valeurs.

– ils sont contents de voir tout ce qu’ils ont plutôt que ce qu’il leur manque. Ils trouvent les raisons d’être heureux. Ils possèdent un état d’esprit optimiste et surtout une capacité à chercher les petits bonheurs chaque jour au quotidien, à cultiver une attitude ou une quête du bonheur. C’est changer positivement, être très positif, poser un nouveau regard sur les choses, voir le bon côté comme disent certains, retrouver la joie de vivre sans pour cela nier la réalité ou la souffrance.

– ils éprouvent plus souvent et plus longtemps des sentiments de gratitude, de contentement, de plaisir, sentiments tellement présents et naturels chez les enfants. C’est un gage de bonheur, retrouver son âme d’enfant avec la pleine conscience de l’adulte. Ils savent vivre positivement et renforcer positivement leurs actions pour assurer le bonheur.

Cultiver le bonheur, c'est un voyage intérieur propre à chacun

En conclusion, le chemin est donc pavé de bonnes intentions et n’existe pas qu’un moyen d’être heureux. La clef du bonheur reste entre nos mains. Nous sommes les seuls maitres (mais pouvons avoir besoin d’aide ou de coaching) pour le bonheur et nous avons le choix à chaque instant de rester des gens malheureux (ce qui rend malheureux) ou de devenir sincèrement heureux et pleinement épanouis. Les clés du bonheur permettent donc de vivre ou d’apprendre à vivre le moment présent et d’éprouver de la gratitude à ce qui est. Apprendre à développer l’équanimité, cette aptitude à aimer le “malheur” et les émotions souffrantes dans la même mesure que les émotions positives et agréables. Apprendre à lâcher-prise, à apprécier la vie ou sa vie dans toutes ses couleurs et ses aspects et la faire évoluer vers plus de bonheur encore, ce qui renforce positivement votre aptitude à être pleinement heureux et créer un cercle vertueux. Bien sûr, la thérapie est un moyen, une pratique qui aide à développer cet état d’esprit, cette connaissance de soi, cette capacité à être conscient(e) à toutes ses émotions et à l’instant présent et cette sagesse que nous retrouvons chez tous les grands maîtres, hommes et femmes, de l’histoire. Chacun ayant ses références, je pense ici à Gandhi, Bouddha, Martin Luther King, Sœur Thérésa, Amma, Mahomed, Jésus, Pierre Rabbi et bien d’autres. Pour ma part, Mme Colette Portelance fait partie de ses hommes et femmes qui ont fait avancer notre monde vers plus d’humanité et d’humilité. Ce sont des hommes et des femmes qui ont exprimé le sentiment d’être heureux et qui sont allés jusqu’au bout de leurs convictions, jusqu’au bout de leurs rêves, de leurs idéaux diront certain(e)s.

Bon voyage au cœur de vous-même, au cœur de votre épanouissement personnel ou professionnel (car être heureux au travail est possible). Bienvenue en Terre-Happy si besoin. Une ressource à ne pas négliger, la thérapie ou le coaching selon l’ANDCmd.

“Soyons heureux et soyons le monde dont nous rêvons pour rendre tout le monde heureux, ce n’est pas la méthode Coué mais le défi de Terre-Happy.”